Le reportage pour l’émission « Connectez-vous avec le marché », qui explore les défis et les opportunités auxquels sont confrontées les entreprises espagnoles à l’étranger. A cette occasion, les reporters visitent une installation de Gandaria en Corée du Sud.
Aujourd’hui, la Corée du Sud est la douzième puissance économique du monde, technologique et industrielle, et siège de nombreuses multi-nationales. Le pays continue de croître à un rythme annuel de 3%. Un miracle économique qui le fait passer d’un pays en voie de développement à un pays développé en l’espace de deux décennies.
Pour en savoir plus sur le miracle coréen, Antonio Estévez, conseiller économique de la capitale coréenne en Espagne, visite une usine de la société Silos Córdoba, récemment introduite sur le marché coréen. Jesús Alvarez, Directeur Commercial Asie de Silos Córdoba, explique l’activité de la société et comment ils s’y prennent.
Quelle est votre activité à Gandaria ?
Gandaria conçoit, fabrique et installe des usines de stockage de céréales, et ici nous avons 3 silos de 500 tonnes de riz.
Fabriquez-vous ces silos avec des matériaux que vous apportez d’Espagne ?
Nous fabriquons tout en Espagne, à Cordoue, et exportons vers le pays de destination. Une fois sur place, nous envoyons un contrôleur pour s’assurer que le montage est fait correctement.
Comment, depuis Cordoue, êtes-vous arrivé jusqu’ici à 200 km de Séoul ?
Grâce à l’ICEX, qui nous a proposé un consultant coréen qui collaborait avec eux. Cet organisme nous a proposé de passer une semaine dans le pays afin de visiter différentes entreprises, et avec l’une d’elles, cela a porté ses fruits, et nous avons pu installer cette usine de stockage.
Vous êtes présents dans de nombreux pays. Que diriez-vous aux autres entreprises du même secteur ou de votre taille ?
Le plus important est d’avoir envie et d’être patient, car dans ce secteur, les projets ont besoin de temps pour mûrir avant d’obtenir des résultats. Surtout, si vous avez un bon produit, vous obtiendrez des résultats tôt ou tard.
D’après Antonio Estévez,
L’internationalisation n’est plus une alternative, c’est désormais une obligation, une nécessité pour l’entreprise.