Javier Alastuey de Ger-Gandaria était présent à la table ronde « Débat sur le contrôle environnemental » à aviFORUM-CARNE.

Au cours de la table ronde d’aviFORUM-CARNE, le temps était au débat sur la confrontation et l’analyse des différentes idées et visions. À travers la table ronde sur le contrôle environnemental, sous la modération de Santiago Bellés, différents représentants d’entreprises spécialisées et reconnus dans le secteur comme Jorge Camacho (Big Dutchman), José Carlos Muñiz (Exafan) et Javier Alastuey (Ger-Gandaria).

Javier Alastuey, avec 30 ans d’expérience dans le contrôle du bétail chez GER, énumère les points à prendre en compte pour le contrôle environnemental dans le domaine de l’aviculture :

  • Au cours des premiers jours de la vie du poussin nous devons le couver, et dans la dernière étape de la vie de l’oiseau, nous devons le réfrigérer.
  • Vous devez avoir un thermostat qui peut contrôler à la fois le chauffage, la ventilation et le refroidissement.
  • Les avantages d’un bon contrôle climatique sont nombreux : il améliore la conversion des aliments, améliore la santé, le développement de l’oiseau, abaisse le taux de mortalité et donc la productivité.

INTRODUCTION

L’idée d’un bon contrôle climatique est de garder le poussin dans une zone neutre ou de confort où la température ambiante ne diminue pas ou n’augmente pas. Au cours des premiers jours de la vie du poussin nous devons le couver, et dans la dernière étape de la vie de l’oiseau, nous devons le réfrigérer. Par conséquent, il est nécessaire d’avoir un thermostat qui peut contrôler à la fois le chauffage, la ventilation et le refroidissement.

PARAMÈTRES CLIMATIQUES LES PLUS IMPORTANTS DE L’AVICULTURE

Au cours de la dernière décennie, on a beaucoup parlé de contrôle climatique mais, en réalité, quels sont les paramètres climatiques les plus importants dans l’aviculture ?

Contrôle de la qualité de l’air. La présence d’oxygène est aussi importante que l’absence d’ammoniac, de dioxyde de carbone, de monoxyde de carbone ou de poussière.

Température souhaitée en fonction de l’âge du poussin (zone de confort thermique). Température perçue par les oiseaux en fonction de la vitesse de l’air (dans les installations actuelles de type tunnel avec une vitesse de transfert de 2,5 m/s, l’oiseau peut atteindre une sensation thermique allant jusqu’à -6 ºC.

Humidité relative appropriée pour éviter la génération de gaz nocifs, le contrôle de la condensation et les fameux « lits humides ».

Contrôle des vitesses avicoles :

Vitesse de passage de l’air à travers le panneau d’évaporation. Afin d’obtenir un refroidissement par évaporation adéquate, la vitesse de passage de l’air à travers les filtres d’évaporation doit être adaptée et ceci dépend du matériau des filtres et de leur épaisseur. Actuellement, dans presque toutes les bâtiments de poulets de chair, on installe des panneaux de cellulose de 100 mm d’épaisseur et dans ce cas, la vitesse appropriée est de 1,5 m/s.

Vitesse d’entrée d’air à l’intérieur du bâtiment et direction du flux d’air. En fonction de la largeur du bâtiment, la vitesse appropriée est comprise entre 3 et 5m/s.

Vitesse de transfert. Fondamental dans la ventilation de type tunnel. La vitesse adéquate pour générer l’effet de refroidissement dans le poulet varie entre 2,5 et 3,5m/s. Les avantages d’un bon contrôle climatique sont nombreux : il améliore la conversion des aliments, la santé, le développement de l’oiseau, abaisse l’indice de mortalité et donc la productivité.

Source: Avicultura

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